Sivuarapik, Charlie

Sculpteur, illustrateur et conteur né au Nunavik en 1911 – mort à Puvirnituq (Nunavik) en 1968.

Charlie Sivuarapik, également appelé - entre autres - Saali E9-1460 Arngaituk, est né en 1911 au Nunavik. Il est le père de Thomassiapik et Akinsie Sivuarapik, et le frère de Mina Matt. Installé à Puvirnituq dans les années 1950, il y vit jusqu’à son décès de la tuberculose, le 26 septembre 1968.

Charlie Sivuarapik est sculpteur et conteur. Ses problèmes de santé le conduisent à se tourner vers la sculpture de l’ivoire et de la pierre, plutôt qu’être chasseur, au début des années 1950. Membre fondateur de l’Association des sculpteurs de Puvirnituq, ainsi que de la coopérative de Puvirnituq dont il est aussi le président entre 1958 et 1967, il accède à la reconnaissance internationale : expositions à partir de 1963 et intégration de ses œuvres dans les collections d’institutions telles que le Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa ou le Musée canadien de l’Histoire à Gatineau ; entrée dans la Société canadienne des sculpteurs en tant que premier et unique artiste inuit ; collaborations avec Peter Murdoch et le Père André Steinman. Il sculpte des œuvres toujours plus imposantes, dont les sujets sont ceux de ses contes publiés dans Inuktitut Magazine au tournant des années 2000 ainsi que dans Inuit Stories/Légendes inuit (1988) de Zebedee Nungak et Eugene Yuji Arima : par exemple, sa série intitulée The Legend of the Giant and the Fog (années 1960) annonce la trame de son conte « The Giant and the Man » (1998).

Son œuvre contribue à faire connaître au monde la culture inuite du Nunavik.

La rédaction de cette biographie est basée sur les documents écrits disponibles lors d'une recherche collective réalisée de 2018 à 2021. Il est possible que des coquilles et des faits doivent être corrigés. Si vous constatez une erreur, ou si vous souhaitez rectifier quelque chose dans une biographie d’auteur, merci de nous écrire à imaginairedunord@uqam.ca et nous le ferons avec plaisir. C’est de cette manière que nous arriverons à avoir des présentations plus précises, et à mieux faire connaître et mettre en valeur la culture inuite.

 

(c) Laboratoire international de recherche sur l'imaginaire du Nord, de l'hiver et de l'Arctique, Université du Québec à Montréal, 2018-2021, Daniel Chartier et al.