Date de publication
2014
Langue(s) du document
Anglais

Essai collectif sur les enjeux linguistiques dans le Nunanga, le territoire arctique des Inuits

Jusqu'à tout récemment, l'inuktitut était principalement enraciné dans le lien complexe avec le territoire. La plupart des Inuits de plus de 50 ans au Canada sont probablement nés dans des camps de chasse ou de pêche. Autrefois, les jeunes Inuits grandissaient attachés à un réseau de parenté complexe jusqu'à ce que les missionnaires et l'épisode controversé des pensionnats fédéraux interrompent les anciennes façons de concevoir le monde. Avec la mise en œuvre de diverses formes d'autonomie gouvernementale de l'Alaska au Groenland, les Inuits font maintenant face à l'énorme défi de renforcer leur capacité à gérer l'infrastructure publique de gouvernance. Dans ce contexte socialement mouvant, la langue inuite restera-t-elle simplement d'emploi local, principalement parlée par les parents et les grands-parents toujours liés à leur passé nomade? Ou deviendra-t-elle la langue de travail des futures générations de l'Arctique?

Ouvrage dirigé par Jeela Palluq Cloutier et Louis McComber, avec des articles de Christine Nochasak (Nunatsiavut), Edna MacLean (Alaska), Harry Tulugak (Nunavik), Jose Kusugak (Rankin Inlet), Mary Simon (Nunavik), Kevin Kablutsiaq (Ottawa), Louise Flaherty (Iqaluit), Jaypetee Arnakak (Iqaluit), Sandra Inutiq (Iqaluit), Mary Nirlungayuk (Winnipeg), Janice Grey (Montréal) et Jaypetee Nungak (Nunavik).


Jeela Palluq Cloutier et Louis McComber [dir.], Uqausivut sivummuagutivut. Our Language, Our Leadership, Iqaluit, Nunavut Research Institute, 2014, 194p.

ISBN 9781897568200