Auteur(s)
Date de publication
2016
Langue(s) du document
Français

Traduction française du roman groenlandais Singnagtugaq

Tourné vers l’avenir du Groenland, dans un « rêve » qui ouvre à la fois sur les inquiétudes de ses citoyens et sur l’utopie d’une société égalitaire, ce premier roman de la littérature groenlandaise — Singnagtugaq, d’abord publié à Copenhague en 1914, puis traduit en danois par le célèbre Knut Rasmussen l’année suivante — permet au lecteur d’aujourd’hui de renverser son regard sur le monde inuit et de découvrir enfin une voix  « de l’intérieur », qui recentre la représentation sur cette immense île de l’Arctique. Ce roman progressiste revendique pour les Groenlandais savoir, éducation, reconnaissance. Selon Karen Langgård, qui en signe l’introduction, l’auteur a écrit ce roman avec un objectif politique, notamment envers les Danois qui colonisaient le pays : « Son idée du rôle des Danois était que les Groenlandais devaient collaborer avec les Danois les plus progressistes, capables de les respecter. »

Avec une introduction de Karen Langgård, professeure à l’Université du Groenland.

Traduction du danois par Inès Jorgensen et validation linguistique à partir du texte original groenlandais par Jean-Michel Huctin.


Mathias Storch, Le rêve d'un Groenlandais, Québec, Presses de l'Université du Québec, coll. «Jardin de givre», 2016, 162 p. Avec une introduction de Karen Langgård.

ISBN 978-2-7605-4420-8