À propos About us | Inuit Literatures ᐃᓄᐃᑦ ᐊᓪᓚᒍᓯᖏᑦ Littératures inuites

Inuit form a people of 150,000 spread over a large part of the circumpolar space, from Siberia to Greenland. They are considered the inhabitants and the sentinel of the Arctic.

For centuries, we have read stories written by explorers, missionaries, scientists and writers from Europe and America who speak in their own way of the Arctic, where the Inuit live. These are stories from the outside.

Inuit themselves have been writing for two centuries in Inuktut (with variations depending on the territory), Danish, English and French. Their texts, from within the Arctic, are often little known, but they allow us to hear the voices of those who live in the Inuit world.

The objective of this site is to allow better knowledge of the Inuit men and women who have written on their culture, their territory and their vision of the world, to discover their works and to grasp their perception of history.

This site contains biographies of writers from Nunavik, Nunavut, Nunatsiavut and Greenland; a presentation of works written by the Inuit of these territories; documents to better understand the cultural Inuit history; and finally a cultural chronology taken from their own works.

Please forgive us here and there for mistakes: this is the first site that attempts to gather information related to Inuit literatures. Report any information that is inaccurate, we will be happy to correct it.

This site was created at the initiative and is under the responsibility of Daniel Chartier, professor at the Université du Québec à Montréal and director of the International Laboratory for Research on Images of the North, Winter and the Arctic, and thanks to the work and collaboration of Marie Mossé, Sharon Rankin, Aaju Peter, Renée Hulan, Robert Fréchette, Bob Mesher, Laura Perez-Gauvreau, Béatrice Archambault, Éloïse Lamarre, Andréanne Sylvain, Patrice Viau, Yannick Legault, Marianne Stenbaek and Lisa Qiluqqi Koperqualuk, whom we thank.

Nunavik Nunavut Nunatsiavut Groenland

Les Inuits forment un peuple de 150 000 personnes réparties sur une vaste part de l’espace circumpolaire, de la Sibérie au Groenland. Ils sont considérés comme les habitants et la sentinelle de l’Arctique.

Depuis des siècles, on peut lire les récits écrits par des explorateurs, des missionnaires, des scientifiques et des écrivains venus de l’Europe et de l’Amérique, qui parlent à leur façon de l’Arctique où vivent les Inuits. Ce sont des discours venus de l’extérieur.

Les Inuits eux-mêmes écrivent depuis maintenant deux siècles en inuktut (avec des variations selon les territoires), en danois, en anglais et en français. Ces textes, de l’intérieur de l’Arctique, sont souvent méconnus, mais nous permettent enfin d’entendre la voix de ceux et de celles qui vivent dans le monde inuit.

L’objectif de ce site est de permettre de mieux connaître les hommes et les femmes inuits qui ont écrit sur leur culture, leur territoire et leur vision du monde, de découvrir leurs œuvres et de saisir leur perception de l’histoire.

On trouvera dans ce site des biographies d’écrivains du Nunavik, du Nunavut, du Nunatsiavut et du Groenland; une présentation d’œuvres écrites par les Inuits de ces territoires; des documents pour mieux comprendre l'histoire culturelle inuite; enfin une chronologie culturelle tirée de leurs propres œuvres.

Qu’on nous pardonne ici et là des coquilles et des erreurs : ce site est le premier qui tente de regrouper les informations liées aux littératures inuites. Signalez-nous les renseignements qui sont inexacts, c’est avec plaisir que nous les corrigerons.

Ce site a été créé à l’initiative et sous la responsabilité de Daniel Chartier, professeur à l’Université du Québec à Montréal et directeur du Laboratoire international de recherche sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique, et grâce au travail et à la collaboration de Marie Mossé, Sharon Rankin, Aaju Peter, Renée Hulan, Robert Fréchette, Bob Mesher, Laura Perez-Gauvreau, Béatrice Archambault, Éloïse Lamarre, Andréanne Sylvain, Patrice Viau, Yannick Legault, Marianne Stenbaek et Lisa Qiluqqi Koperqualuk, que nous remercions.

We acknowledge the financial contribution of the Université du Québec à Montréal, of Énergir, as well as of the Canada History Fund of Heritage Canada, without whom this publication would not have been possible.

Nous soulignons l’apport financier de l’Université du Québec à Montréal, d’Énergir, ainsi que du Fonds pour l’histoire du Canada du ministère du Patrimoine, sans qui cette publication n’aurait pas été possible.

Note

Dans une mouvance décoloniale, et conformément à la pratique de l'Institut culturel Avataq, la seule organisation culturelle contrôlée par les Inuits dans une culture francophone, nous accordons en genre et en nombre, en français, les termes inuktitut les plus familiers. Cette pratique d'Avataq est aussi celle adoptée tant par l'Office québécois de la langue française et par le bureau de la traduction du gouvernement fédéral canadien. Notez que la langue inuktitut distingue quant à elle le singulier (Inuk), le double (Inuuk) et le pluriel (Inuit) comme trois formes distinctes. L'usage en anglais a été de ne retenir que deux de ces formes inuites, soit le singulier (Inuk) et le pluriel (Inuit). Les trois langues ont donc des usages différents.

In a decolonial movement, and in accordance with the practice of the Avataq Cultural Institute, the only cultural organization controlled by the Inuit in a French-speaking culture, we grant in French the most familiar Inuktitut terms. This Avataq practice is also that adopted by both the Office québécois de la langue française and the Canadian federal government's translation office. Note that the Inuktitut language distinguishes the singular (Inuk), the dual (Inuuk) and the plural (Inuit) as three distinct forms. The custom in English has been to retain only two of these Inuit forms, the singular (Inuk) and the plural (Inuit). The three languages therefore have different uses.